Le rucher de Groupama Grand-Est
Groupama Grand-Est très impliqué dans les projets lié à la biodiversité, environemental et sociétal à voulu sur la proposition de l'association C.U.S.E. mettre en place un rucher sur le site de Schiltigheim. Ce sont donc 16 ruches qui sont installées et qui sont gèrées par l'association C.U.S.E.
Le rucher Groupama Grand-Est est le plus important de la ville de Schiltigheim avec 16 ruches.
René Faessel-Hommel membre de l'association mais également professionnel de l'apiculture avec son magasin "La passion de l'abeille" situé à saverne, elle même partenaire de l'association, qui après avoir fait la mise en place des ruches, s'occupera du suivi des ruches, de l'extraction du miel. Formateur diplomé en apiculture, il dispensera également des formations d'initiation gratuites aux citoyens et aux adhérents et d'autres plus techniques seront payantes.
Innaugurées au mois de juin 2017 par leur parrain: Alain Baraton, Jardinier en chef du Domaine National de Trianon et du Grand parc du Château de Versaille depuis 1982, ainsi que le responsable de Domaine National de Marly-le-Roy depuis 2009. En parallèle il tient une chronique sur France Inter depuis 2013. Il est également l'auteur de nombreux livres sur le thème du jardinage, des plantes et de versaille.
A droite Alain Baraton,
A gauche : Christophe Roux Président de l'association C.U.S.E.
POURQUOI DES RUCHES EN VILLE ?
L’abeille pollinise de nombreuses plantes, elle est indispensable au bon fonctionnement des écosystèmes. Sans son travail, un tiers de ce que nous mangeons n’existerait plus. Depuis plusieurs années, les chercheurs ont constaté un recul du nombre de pollinisateurs sur toute la planète et tout particulièrement dans les régions industrialisées et d’agriculture intensive de l’hémisphère Nord. Il est important et essentiel d’implanter des ruches en ville, car les abeilles s’y sentent mieux que dans certaines campagnes. Elles s’adaptent plus facilement dans les zones urbaines car on retrouve en ville de nombreuses plantes ornementales dans les jardins, sur les balcons, qui n’existent pas à la campagne.
LES VILLES, REFUGE POUR UNE ESPÈCE EN DANGER
Contrairement aux idées reçues, la pollution urbaine affecte peu la santé des abeilles, à l’inverse des pesticides agricoles, premier facteur de mortalité des abeilles, et source de colère des apiculteurs. D’après l’Union Nationale d’Apiculture Française (UNAF), certaines ruches urbaines produisent plus qu’à la campagne : alors qu’on récolte en moyenne 20 kg par ruche à la campagne, la moyenne est de 30 kg à 50 kg. Les abeilles qui vivent en ville bénéficient de températures clémentes et ont davantage d’occasions de butiner une grande variété de fleurs. Les abeilles citadines peuvent donc produire un miel « toutes fleurs », de meilleure qualité qu’un miel issu des monocultures de colza ou de tournesol par exemple.
enregistrée au Tribunal d'Instance de Schiltigheim